« Je n’ai pas honte de l’Évangile de Christ : c’est la puissance de Dieu pour le salut de tout homme qui croit, du juif d’abord, mais aussi du non-juif. » Romains 1:16

Nous croyons que le Saint-Esprit, nous a mis à cœur cette affirmation de l’Apôtre Paul pour nous appeler à être des témoins du Christ fidèles et courageux dans ces temps troublés. Je n’ai pas honte de l’Évangile !

Mais de quoi parlons-nous ? Évangile est un mot grec qui veut dire bonne nouvelle dans le sens de celle qui annonçait une grande victoire sur un danger ! De quoi est fait cette « bonne nouvelle » ? Quel en est le noyau ? Nous savons que notre planète possède un noyau dont dépend la force de gravité terrestre nécessaire à la vie. Qu’est le noyau de l’Évangile ? Ce n’est ni une morale, ni même une religion, c’est quelqu’un ! 

Jésus-Christ, le Fils éternel du Dieu unique et vivant. Un avec le Père et l’Esprit Saint. Le monde a été fait par lui et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui ! Il est l’accomplissement des prophéties du premier testament en naissant de la vierge Marie par le Saint-Esprit. Il a vécu en homme accompli selon le projet éternel du Père. Vraiment Dieu, vraiment homme, il est le seul capable de sauver les pécheurs que nous sommes par le don de sa vie. Il a été crucifié, afin de nous racheter par son sang pour le pardon de nos péchés. Il est ressuscité le 3ème jour, afin de vaincre la mort pour nous faire naître à la vie dans la communion de Dieu. Il fait de nous un royaume de fils et de filles pour Dieu. Et il revient bientôt pour établir son règne, juger les vivants et les morts et faire toute chose nouvelle.

Il est notre Sauveur, il est notre Seigneur, il est notre Dieu ! Cela ne saurait être négociable !

En recevant le verset pour l’année 2024, nous recevons 5 dimensions contenues dans l’Évangile.

1. L’Évangile nous révèle le cœur de Dieu.

Jésus-Christ est le cœur de l’Évangile et Jésus-Christ nous révèle le cœur de Dieu tel que le prophète Esaïe nous le déclare.

En effet, voici ce que dit le Très-Haut, celui dont l’habitation est éternelle et le nom saint : J’habite dans les hauteurs et la sainteté, mais je suis aussi avec l’homme brisé et abattu afin de redonner vie à l’esprit abattu, afin de redonner vie au cœur brisé.

Non, je ne veux pas lancer éternellement des accusations, je ne veux pas m’irriter indéfiniment, car il est trop faible devant moi, l’esprit, le souffle des êtres que j’ai moi-même faits.

C’est à cause de ses profits criminels que je me suis irrité et que je l’ai frappé. Je me suis caché, dans mon indignation, et le rebelle a suivi le chemin que lui indiquait son cœur. J’ai vu sa conduite, mais je le guérirai. Je le guiderai et je lui assurerai une pleine consolation, à lui et à ceux qui sont en deuil à cause de lui. Je ferai naître la louange sur leurs lèvres, je donnerai la paix, oui la paix à celui qui est loin et à celui qui est près, dit l’Éternel, et je les guérirai. Esaïe 57.14ss

2. L’Évangile nous appelle à la foi.

En effet, c’est l’Évangile qui révèle la justice de Dieu par la foi et pour la foi, comme cela est écrit : Le juste vivra par la foi. Romains 1.17

Cela nous parle de la doctrine de la justification par la foi développée par l’Apôtre Paul et chère aux réformateurs. Il en ressort que nous ne pouvons pas être sauvé par notre propre justice du fait de l’inclinaison de notre nature pécheresse, mais Dieu nous fait la grâce de participer à la justice du Christ au moyen de la foi.

En effet, c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Éphésiens 2.8

Ainsi la foi s’appuie sur l’œuvre de Dieu, comme un enfant qui se lance dans les bras de son père.

3. L’Évangile nous unit dans la foi.

Le début de la lettre de Paul aux Romains commence par une action de grâce qui célèbre la communion de la foi qui unit les juifs et tous les non-juifs. La foi en Christ est un trait d’union qui défie les clivages raciaux, sociaux et culturels.

4. L’Évangile est la puissance de Dieu.

En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole et qui croit à celui qui m’a envoyé a la vie éternelle ; il ne vient pas en jugement, mais il est passé de la mort à la vie. Jean 5.24

Jésus n’est pas venu pour nous améliorer, mais pour nous faire passer de la mort à la vie par le baptême de sa mort et de sa résurrection ! Ainsi l’essence de la vie chrétienne est surnaturelle et nous en faisons l’expérience par le Saint-Esprit !

5. L’Évangile nous appelle à être témoins.

Je n’ai pas honte de l’Évangile écrivait Paul, en annonçant ce message dont le centre est un crucifié, alors qu’il s’adressait à une culture qui rendait un culte à la domination par la force. Pourquoi n’a-t-il pas honte ? Parce que la puissance de l’Évangile est d’une nature qui ne s’exprime pas dans la domination, mais dans la transformation des cœurs qui l’accueillent.

L’apôtre Paul et tous ceux de la première église savaient que la parole et l’œuvre du Christ est puissance de Dieu parce que leur vie en avait été transformée !

Qu’en est-il de nous à l’heure où nous avons tendance à adapter l’Évangile à notre société pour le rendre plus acceptable ? Pour quel résultat ? La perte de sa puissance ! Personne ne sait de quoi 2024 sera fait, et ces dernières années nous ont montrés que tout peut basculer très vite ! Le verset de cette année est un appel à être des témoins au travers de notre manière de vivre et d’annoncer le Christ. C’est un appel à une foi courageuse qui n’a pas honte de la parole de Dieu et à la dépendance de l’Esprit. Dans un proche avenir le monde cherchera des chrétiens debout par une puissance surnaturelle. Certains accueilleront leur témoignage, d’autre le combattront.

C’est notre défi, que le Seigneur nous soutienne et nous fortifie.

Ecrit par Philippe Bottemanne, pasteur de la Communauté de Saint-Loup

Jusque-là, la formation était possible, selon les différents cursus (école plein temps, formation duale, avec maturité…) sur les sites de Vevey, Morges et Saint-Loup. A terme, 1100 élèves seront réunis à Saint-Loup dans un bâtiment de 3 étages, soit plus de 7’000 m2 d’espaces d’apprentissage (50 classes), comprenant aussi une médiathèque, des locaux administratifs, un réfectoire.

Plateau de SAint-Loup et projet de la nouvelle ESSC

Plan et images © Atelier Cube SA.

intérieur ESSC

L’ESSC de Saint-Loup occupe actuellement le bâtiment « Les 4 Vents ». Il sera entièrement rénové et réhabilité pour offrir des chambres et des logements mixtes aux apprentis et au personnel travaillant sur le site. Des espaces communautaires seront aménagés à chaque étage. L’Institution des diaconesses de Saint-Loup prend entièrement en charge la rénovation de ce bâtiment, ainsi que celle de la cuisine de restauration collective.

L’accès au plateau de Saint-Loup sera amélioré en collaboration avec les communes de Pompaples et de La Sarraz, notamment aux bus, dont la cadence, tout comme celle des trains, sera augmentée. Des places de stationnement seront aménagées pour les vélos, trottinettes et les deux-roues motorisés.

La Communauté de Saint-Loup se réjouit de partager avec les apprenties et apprentis les richesses naturelles de son plateau. Des infrastructures sportives sont prévues à proximité.

La mission des diaconesses, dont l’Institution a vu le jour en 1842, est portée sur le soin à la personne « dans son entier ». Depuis 1947 (année à laquelle la Croix-Rouge reconnait son programme de formation), Saint-Loup a été un lieu d’apprentissage pour des centaines d’élèves infirmières et infirmiers jusqu’en 2005, puis de nombreux ASSC. L’Institution a jugé bon d’accorder à l’Etat un droit de superficie de 99 ans pour ce bâtiment qui contribuera, dans toute sa modernité, à servir le milieu de la santé.

L’Institution des diaconesses de Saint-Loup et sa Communauté (21 diaconesses et 9 membres) se réjouissent de cette cohabitation qui s’ajoute à la liste concrète des projets d’avenir pour le site de Saint-Loup.

Collaboratrice à l‘Accueil, mon travail consiste entre autres à entourer les hôtes qui prennent un temps de retraite. Et je constate depuis ces années, qu’être entourée de personnes consacrées ne laisse pas indifférent. Je vois là un des héritages fort de l’œuvre des diaconesses. Vivre une vie proche de Dieu, qui nous transforme et qui impacte ceux qui nous entourent. Lors de la célébration d’adieu de Sœur Elisabeth, mon cœur a été fortement touché par son témoignage de vie. Une vie donnée, consacrée et en fait … une vie pleine et influente ! Une vie qui a du sens.

Les diaconesses, bien sûr, ont chacune fait ce choix. Elles l’ont vécu, le vivent encore ! Cela est aussi visible chez plusieurs personnes qui œuvrent ici, et également au sein du noyau de la Communauté élargie. Ce parfum de consécration imbibe les lieux, il m’interpelle et questionne plus largement celles et ceux qui viennent. En effet, plusieurs hôtes font écho de cela dans nos échanges.

Je reconnais, depuis que mes pieds ont foulé le sol de Saint-Loup, cette recherche sincère a pris davantage place en moi. La vie de ces personnes est un modèle qui m’inspire et m’encourage à prendre ma juste place devant Dieu et avec les autres.

Ce riche héritage des diaconesses est une invitation à chercher « sa propre consécration », lui donner l’espace pour devenir et pour impacter, à notre tour, notre génération. Chacun à sa juste place.

Camille Weijers, collaboratrice à la Montagne de prière

Lorsqu’en 2018 la Communauté et l’Institution des diaconesses se sont déterminées pour la nouvelle vision — Saint-Loup un lieu mis à part, de vie communautaire, où rencontrer le Christ, être accueilli et restauré, afin d’aller et témoigner de l’amour du Père par l’Esprit Saint — cette décision communautaire venait pour ainsi dire, couronner la fin de la septième génération depuis la création de l’Institution des diaconesses. Un chemin nouveau s’est alors ouvert pour la huitième génération dans laquelle nous sommes entrés.

Témoignage de grâce, de force et de responsabilités clairement assumées tout au long des générations qui nous ont précédés !

Quel en est le secret ? Alors que notre aujourd’hui est caractérisé par la réussite immédiate, l’individualisme et, pour beaucoup, un manque de sens, de quoi a été faite la courroie de transmission à Saint-Loup pour permettre d’offrir à la génération actuelle un avenir fait d’espérance ? Je cite le fondateur de la Communauté, le pasteur Louis Germond qui nous a transmis la devise suivante : Dès le commencement, nous avons tout entrepris par la foi. La méthode s’est révélée trop bonne pour que l’on fut tenté d’en changer.

Bien sûr, il y a un savoir-faire qui a été transmis, ainsi que certaines traditions et autre héritage. Mais il y a tout d’abord une parole prophétique reçue par Henri Juvet transmise à Louis Germond, 1827. Une parole remplie de l’Esprit du Christ, laquelle parole garde encore toute sa force pour nous aujourd’hui — Dieu aura pitié de ce coin de terre. La lumière qui jadis brilla ici se rallumera. Cette maison où l’on s’amuse deviendra une maison de prière. Moi je ne le verrai pas, mais toi, Louis tu le verras.

La substance de la courroie de transmission est à trouver en Dieu et ses écrits. Dieu aime les générations. Il accomplit son œuvre notamment de génération en génération.

Afin qu’elles vivent et deviennent, il pose des paroles et des actes par lesquels il transmet sa vie et sa connaissance.

Écoute, Israël …  Les paroles que je te donne aujourd’hui demeureront sur ton cœur. Tu les inculqueras à tes fils. (Deutéronome 6. 4,7)

L’Éternel dit à Moïse : Prends Josué, fils de Noun, homme en qui se trouve l’Esprit ; et tu poseras ta main sur lui. Tu le rendras participant de ta dignité, de sorte que toute la communauté des Israélites l’entende. (Nombres 27. 18,20)

Jésus dit : Allez donc auprès des gens de tous les peuples et faites d’eux mes disciples ; … enseignez-leur à pratiquer tout ce que je vous ai prescrit. (Matthieu 28.19-20)

Dieu ne transmet pas d’une manière théorique ou au moyen de projets. Par son Fils Jésus, Dieu s’est entièrement livré. Jésus quant à lui avait non seulement annoncé sa résurrection (Jean 11), mais au lendemain de Pâque, il transmet le message de la Bonne Nouvelle en allant à la rencontre de ses disciples dans la chambre haute, leur montrant les marques des clous et de l’épée qui transpercèrent sa chair, annonçant la paix pour un temps nouveau.

Nos communautés ne sont-elles pas fragilisées par manque de transmission ? Grand est alors le risque de rester à notre tour enfermé dans nos espaces de crainte, d’incertitude, oubliant la vision et les paroles que Dieu avait prononcées.

À plusieurs reprises et de différentes manières Dieu a dit à son peuple « Souviens-toi ».

Dans Jérémie 6.16 nous lisons « Voici ce que déclare le Seigneur : Allez sur les routes et voyez ce qu’il en est. Informez-vous des expériences du passé. Cherchez le bon chemin, suivez-le et vous vivrez tranquilles. » (NFC)

À la suite du Christ, nous sommes invités, personnellement et communautairement à transmettre les nombreuses bénédictions reçues. Ce faisant, nous verrons que l’Éternel nous montrera des trésors cachés que nous désirerons encore transmettre à la prochaine génération.

Anne-Lise Sprunger, Responsable du ministère à la Montagne de prière et Présidente de CoPil Avenir Saint-Loup

Cette lecture m’a fait revivre de belles situations et je me sens honorée d’avoir l’occasion de faire un retour personnel sur la lecture de ces pages vivantes et imprégnantes.

Dans la 1ère partie de son livre, Sœur Elisabeth détaille la préparation de cette œuvre de Dieu, qui est devenue « la Montagne de Prière ». C’est vrai, c’était une pionnière dont les qualités étaient la bienveillance, l’écoute et le conseil, son humour et aussi une autorité saine. Elle exprime à plusieurs reprises sa reconnaissance, et insiste : ce n’est pas SON œuvre, mais celle du Seigneur. Elle souligne l’importance d’être à l’écoute de l’Esprit Saint avant de prendre une décision.

Dans la 2ème partie de son livre, Sœur Elisabeth cite la Parole de Dieu et explique ce qui est enseigné dans le cadre des divers séminaires ou des séjours personnels à Saint-Loup.

Au final, son grand souhait est de transmettre l’héritage. C’est réussi ! Car, en allant à Saint-Loup aujourd’hui, on ne retrouvera plus notre chère Sœur Elisabeth, mais son héritage est bel et bien présent par l’accueil et l’ambiance qui règne dans ces lieux. MERCI Seigneur !

Lotti K.

J’ai parcouru ce récit avec bonheur malgré la tristesse liée à la perte de cette chère Sœur Elisabeth qui a eu un impact dans ma vie, comme dans celle de tant d’autres personnes. Me plonger dans ce témoignage si riche a été très encourageant.

Toute jeune fille, Sœur Elisabeth a osé obéir, puis, par la suite, faire tant de pas par la foi, jusqu’à devenir pionnière dans le nouveau ministère d’Accueil à Saint-Loup. Comprendre davantage par cette lecture son appel, sa consécration, son cheminement intérieur et l’éclosion, puis le développement du ministère a été une grande joie.

Dans son livre, Sœur Elisabeth partage beaucoup de trésors découverts dans la Parole. Elle donne des clés pour comprendre le plan de Dieu pour nous et pour vivre à son service, aussi par des exemples de vie de personnages bibliques.

Oui elle a été une réelle bénédiction pour sa génération et a transmis un héritage précieux à de nombreux fils et filles spirituels rencontrés au cours de sa vie, en Suisse et au loin.

Que nous puissions chacun, chacune, avoir, comme Sœur Elisabeth, cette passion pour le Seigneur et découvrir ce qu’il a prévu pour nous en osant le suivre sans compromis jusqu’au bout de notre chemin terrestre.

Béatrice M.

Une image forte que je garde de Sœur Elisabeth est sa posture physique et spirituelle pendant les entretiens d’accompagnement.

Son pied droit était posé sur un petit marchepied. Sur son genou surélevé, elle y déposait sa Bible. Son avant-bras prenait un appui solide sur sa Bible et le haut de son corps était légèrement penché en-avant, en direction de la personne. Là, non sans avoir invoqué la présence du Seigneur, elle était prête à écouter celles et ceux qui venaient chercher de l’aide. Après une écoute attentive et sans beaucoup de commentaires, elle disait : « Tournons-nous ensemble vers le Seigneur », invitant la personne à la prière.

Après un temps de silence plus ou moins bref, déjà sa Bible s’ouvrait sur une parole qui deviendra vie pour la personne accompagnée.

Sœur Elisabeth prenait appui non seulement sur le marchepied en raison de sa petite taille, mais essentiellement sur la parole de Dieu. Elle savait que le Seigneur allait rejoindre la personne d’une manière profonde et apporter guérison, libération et vie nouvelle.

Il est écrit « Au commencement était la parole, en elle était la vie et la vie était la lumière des hommes » (Jean 1. 1, 4)

Une des choses que j’ai apprise par Sœur Elisabeth et Sœur Hédy, c’est l’importance de prendre la Parole de Dieu pour appui et de lui laisser la première place.

Merci à vous deux pour les clés de vie que vous m’avez transmises et que j’essaie à mon tour de transmettre. Gloire à Dieu !

Anne-Lise Sprunger, Responsable du ministère à la Montagne de prière et Présidente de CoPil Avenir Saint-Loup

« Pendant ces 9 dernières années, j’ai vu des ouvertures et des pas de foi dans cette période de transition, de passage de l’ancien vers le nouveau: la nouvelle vision de Saint-Loup, l’accueil du couple pastoral Philippe et Maya Bottemanne et le démarrage de la Communauté élargie…
Les moments plus difficiles et les remises en question vécus avec Dieu ont contribués à la croissance et à une plus grande confiance en Celui qui m’a appelée à son service.

Cependant, avec tous les changements et la réorganisation qu’impliquent les projets d’avenir, le manteau de la responsabilité tel qu’il est aujourd’hui, devenait trop grand et trop lourd pour moi. Début avril, après tout un cheminement intérieur fait d’écoute et de prière, j’ai pris la décision de poser la tâche de responsable de la Communauté des diaconesses.

Dans le cadre de ces années de service, je suis reconnaissante de la collaboration vécue avec les différents Conseils et Comités, de la confiance et la joie des diaconesses face à tout ce renouveau.

J’habite maintenant à Yverdon et travaille au poste de l’Armée du Salut, en tant que diaconesse de Saint-Loup, notamment dans les secteurs de l’enfance, de la Ligue du foyer, de l’intendance, des cours de français et des cultes.  J’entre dans cette nouvelle étape de ma vie avec l’assurance de la fidélité de Dieu.

Réjouie de l’évolution de Saint-Loup, je continuerai à être ambassadrice de la Communauté et de son ministère. Ma prière est que les oeuvres préparées d’avance par Dieu puissent s’accomplir pour sa gloire. »

Soeur Lucienne

Témoignage de Chantal – Une collaboration appréciée

Avec Soeur Lucienne, nous nous connaissons depuis de nombreuses années. À son arrivée à Saint-Loup je travaillais déjà au secrétariat-comptabilité.
Nous travaillions ensemble dans certains domaines mais notre collaboration s’est renforcée au moment où elle a été nommée responsable de la Communauté en 2014.
Elle a toujours su prendre du temps pour les comptes, les budgets, les signatures, les comités et tant de choses que nous devions voir ensemble. Nous avons également partagé des tâches dans l’intendance où Soeur Lucienne était responsable. Notre collaboration était importante.
Soeur Lucienne est une personne à l’écoute, elle est minutieuse dans ce qu’elle entreprend. Elle aime quand les choses avancent ! Ici, elle était disponible, efficace et passait régulièrement au bureau pour voir si on avait besoin d’elle.
Nous avons su partager certaines tâches lors des vacances respectives et c’était agréable de savoir que tout serait en ordre à mon retour.
Du point de vue plus personnel, nous avons partagé, lors de nos anniversaires, un repas au restaurant. Je ne trahis pas de secret si je vous dis que Soeur Lucienne aime le steak tartare.
Je lui souhaite vraiment tout le meilleur dans sa nouvelle activité professionnelle et sa nouvelle étape de vie dans la ville d’Yverdon où elle vit dans un très joli appartement. C’est une magnifique étape et je suis contente pour elle.
Que le Seigneur lui apporte la joie dans cette nouvelle vie qui débute et je me réjouis de pouvoir continuer à la croiser à Yverdon pour un petit café.

Chantal Maquelin

Témoignage d’Anne-Lise – Merci pour les saisons partagées

Les saisons se succèdent et rythment bien souvent notre temps. Chacune d’elles comprend ses particularités en couleurs, fruits ou luminosité.
Dans le cadre de notre collaboration avec Soeur Lucienne, nombreuses furent les saisons partagées avec son lot de joies et aussi de peines quelquefois.
Il est une saison en particulier qui retient toute mon attention. Celle du passage de l’ancien vers le nouveau pour la Communauté et son ministère. Une saison ô combien importante, après 175 ans d’histoire de la vie des diaconesses sur le plateau.
Quels étaient alors les rêves de chacun, chacune ? Quels seraient nos lendemains, pour quel avenir ?
Dans ce passage, Soeur Lucienne a eu la délicate tâche d’accomplir le ”prendre avec” de la Communauté et des équipes, ceci dans les changements qui s’annonçaient.
Sa vivacité d’esprit et sa manière d’entreprendre les choses ont permis de franchir bien des tournants. Dans ce processus, très vite elle a saisi la nouvelle vision et ses enjeux. Avec coeur et savoir-faire, elle a contribué à de nombreux changements qui aujourd’hui nous permettent de poursuivre la route. Comme elle le dit elle-même, elle a été cette personne de transition.
Merci Soeur Lucienne pour les nombreux moments de vie partagés ensemble et les beaux fruits qu’ils ont portés. Que cette nouvelle saison sous d’autres horizons soit richement bénie pour toi, pleine de couleurs et d’une vivante clarté.

Anne-Lise Sprunger, responsable du ministère « à la Montagne de prière » et présidente du CoPil

Sans être Abraham, nous passons tous par des périodes de changement (lieu de vie, travail, passage à la retraite…). Comment vivons-nous ces transitions ? La tentation est de nous accrocher au passé ou de le refouler.
Mais ces attitudes ne vont pas nous aider à entrer dans une nouvelle situation. Car, c’est dans la mesure où nous acceptons que les choses ne seront plus les mêmes que nous pourrons lâcher ce qui appartient au passé, afin de saisir notre nouveau présent. Si nous voulons qu’un changement s’inscrive dans la vie, nous devons passer par ce lâcher-prise ! C’est ce que Soeur Lucienne est en train de vivre. Tout changement nous fait prendre conscience du temps qui passe, mais il en est un qui nous parle de l’éternité !

André Chouraqui traduit ainsi Genèse 12.1 : Va pour toi, de ta terre, de ton enfantement, de la maison de ton père, vers la terre que je te ferai voir. Genèse 12.1-3. Cette manière de traduire, nous fait comprendre que l’appel de Dieu est de nous ouvrir à l’identité et à la destinée qu’il a pour nous. Et comme Abraham, nous sommes appelés à nous engager sur le chemin de la foi. Un chemin qui va bien au-delà de la vie terrestre, car : Abraham attendait la cité qui a de solides fondations, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur. Hébreux 11.8-10. C’est précisément ce chemin que Jésus est venu ouvrir pour nous. Et en relation avec ce chemin, Jésus se montre très radical ! Spécialement face à tous ceux qui répondent par un « oui, mais », Jésus dit : « Celui qui met la main à la charrue et regarde en arrière n’est pas fait pour le royaume de Dieu » Luc 9.57-62. Car regarder en arrière dans le regret du passé n’est pas compatible avec le fait d’être en route vers une destinée plus grande que nous-mêmes. Et comme pour Abraham, l’appel de Dieu implique d’entrer dans le mouvement de la foi vers ce qui est désormais la raison de notre existence. C’est pour cette raison que Jésus-Christ a donné sa vie. Nous pourrions penser qu’une telle priorité, nous rendra inapte à la vie sur terre. Mais, c’est le contraire qui est vrai ! Car c’est la priorité du royaume de Dieu qui nous rend capables de vivre les transitions liées à la vie terrestre. C’est ce qui permet de rebondir en faisant les choix inspirés par notre destinée. Sachant que nous pouvons compter sur la fidélité et les promesses de notre Dieu. C’est dans cet esprit que nous voulons vivre les changements et les transitions à Saint-Loup.

Philippe Bottemanne, pasteur de la Communauté de Saint-Loup

La cérémonie officielle à la chapelle a débuté en musique sous la conduite experte de Sœur Marie-Madeleine et Sœur Laurence. Elle s’est poursuivie dans un format original d’interviews. Christine Reymond a tendu le micro à Philippe Bottemanne, Anne-Lise Sprunger, Soeur Claire, Carole et Alain Zimmermann, membres du noyau de la Communauté élargie, afin de nous partager des nouvelles de la Communauté et de son ministère.

Pendant ce temps, Dominique et Pauline Studer, entourés de plusieurs bénévoles, ont accueilli, une quarantaine d’enfants pour une chasse au trésor. En équipes, les enfants ont relevé un à un des défis ludiques et riches de sens, puisque ce jeu leur a donné l’occasion de comprendre que le vrai trésor c’est la parole de Dieu, laquelle nous aide à connaître Jésus. 

Après un apéritif offert sous les tonnelles, des pizzas au feu de bois et un buffet de desserts étaient proposés aux participants dans une ambiance festive et familiale. Tout le monde a trouvé une place aux tables, délicatement décorées par Isabelle Vuilleumier, à l’ombre des arbres. Les enfants, eux, ne sont pas restés assis longtemps et ont eu du plaisir à jouer dans l’eau fraîche de la fontaine. 

L’après-midi, différents ateliers ont donné à chacun la possibilité de se réjouir et de se détendre. Certains ont confectionné un carnet relié, d’autres ont participé à une œuvre collective avec une réalisation en terre, ou encore ri autour de grands jeux en bois construits par Jean-Paul Vuilleumier. Les enfants qui le souhaitaient ont eu la joie de se faire grimer, et l’Arche de Noé, réalisée pour l’occasion par Dominique, son fils Mathéo et l’aide de plusieurs, enchante désormais les petits et grands de passage entre le Nozon et Butini.

A 14h, le couple Christine et François Reymond ont animé une chantée à la Chapelle de la Maisonnée : une belle occasion de louer Dieu ensemble, tout en profitant de la fraîcheur du lieu. 

Merci à chacun pour votre venue, votre participation et votre affection précieuse pour Saint-Loup ! Soyez bénis et on vous dit « à bientôt ! ».

Malheureusement nos recherches furent infructueuses, jusqu’à ce qu’un jour, nos directrices soient approchées par deux personnes séparément qui avaient clairement reçu de Dieu que La Bergerie pourrait avoir sa place à Saint-Loup.

Elles y sont allées, sans grande conviction, mais, comme appelées. En sortant de la présentation qui leur avait été faite, elles avaient des étoiles dans les yeux, et une conviction : c’est à Saint-Loup que nous devons aller !

Nous nous sommes sentis accueillis et les perspectives de synergies avec les autres projets qui vont naître sur le site sont incroyables et stimulantes.

La Bergerie existe depuis 28 ans, compte 70 élèves de la 1H à la 11H. Ses points forts sont : effectifs réduits à 13 élèves par classe au maximum, pédagogie Montessori de 1H à 5H, école en forêt, coaching des élèves dès 12 ans, échanges linguistiques et chaque enfant encouragé à atteindre son plein potentiel au niveau scolaire, spirituel et relationnel.

Notre foi commune est une base solide pour construire l’avenir ensemble. Nous nous réjouissons tous de vivre cette nouvelle saison !

Martine Pahud, directrice administrative de l’école « La Bergerie »